Concert: Lloyd Cole émerveille le public parisien.
Les passages trop rares de Lloyd Cole dans la capitale procurent toujours à ces évènements un caractère exceptionnel. Pour nous, c’est avant tout son talent que nous trouvons exceptionnel. L’ex-pop-rock star britannique des eighties, qui s’est dirigé depuis plus de vingt ans vers une musique plus folk, a fait une halte dimanche dernier à la Maroquinerie pour le plus grand plaisir de ses fans parisiens. Un concert en solo et en acoustique qui nous a permis une nouvelle fois d’aller apprécier la voix puissante, sublime et ensorceleuse d’un bel homme à la cinquantaine assumée.
L’homme a déserté les maisons de disques et les circuits traditionnels de la production musicale depuis bien longtemps pour essayer de garder la plus grande indépendance possible. Pour son dernier album Standards, la production a toutefois reposé en partie sur le label Tapete Records. Il est intéressant de noter qu’en plus de Lloyd lui-même, une autre partie de la production a également été assurée par ses fans. Ces derniers ont eu l’opportunité et le privilège d’acquérir des coffrets collector Deluxe contenant l’album lui-même mais aussi des outtakes, les paroles manuscrites, et tout cela avant la sortie officielle. Cet album marque une petite rupture avec son précédent Broken Records, en utilisant une nouvelle recette qui mixe guitares électriques et clavier, avec une sonorité un peu moins country. Un album qui fait mouche si l’on en juge par le très bon accueil que la presse musicale lui a réservé.
La soirée à la Maroquinerie s’organise en deux parties, avec un entre-acte d’une vingtaine de minutes pour permettre a chacun d’aller se restaurer. Lloyd, en toute simplicité, est entré dans la salle par la même porte que celle du public. Il a évidemment salué les fans qui faisaient la queue en rangs serrés à ce même endroit tels des groupies d’un Bieber, en manque, l’agitation et les cris en moins. Malgré un concert sold-out et une salle pleine à craquer, chacun, grand ou petit, a réussi à se trouver un petit espace avec une bonne vue sur la scène pour profiter pleinement de l’artiste.
Le premier set d’environ 50 minutes alterne des morceaux plutôt anciens comme Rattlesnakes qui nous renvoie en un quart de seconde à nos années lycée. L’interprétation en acoustique de ce morceau le rend encore plus beau, et quelques frissons ne tardent pas a traverser notre corps. Les morceaux s’enchainent les uns derrière les autres délicatement entre-coupés par quelques commentaires souvent drôles de Lloyd. Ce dernier nous propose sur un ton amusé, avec finesse et humour, d’acquérir sont dernier album en le qualifiant de bien meilleur que Rattlesnakes justement! Il nous encourage même à le découvrir en le téléchargeant illégalement et à ne l’acheter que si nous le trouvons bon! Lloyd n’a pas prévu de merchandising pour la Maroquinerie, preuve qu’il n’essaye pas de nous forcer la main!
Après une petite coupure et un verre de vin blanc plus tard, le concert reprend toujours avec la même douceur et une émotion très présente. Arrive un moment particulièrement drôle quand Lloyd se souvient de la réalisation de la vidéo pour le morceau Butterfly qui s’est déroulée à Paris. Et Lloyd d’ajouter: « the worst day of my entire life », et au sujet du réalisateur lui-même: « I will never forgive him ». Il enchaîne avec ce morceau dans une interprétation particulièrement brillante, même si au final le concert entier nous a paru excellent. On gardera en mémoire notamment la ballade It’s Late issue du dernier album qui est belle, efficace et entrainante. Notre regret est sans doute ne pas avoir entendu Undressed qui reste un de nos morceaux favoris de Lloyd.Google Translates
Concert: Lloyd Cole amazed Parisian public.
Passages too rare Lloyd Cole in the capital still provide these exceptional events . For us, it is above all the talent we find exceptional. Former British pop -rock star of the eighties , which led for over twenty years towards a more folk music, made a stop Sunday at the Maroquinerie to the delight of his Parisian fans . A concert solo and acoustic allowing us once again to go enjoy the sublime powerful voice and captivating a handsome man assumed the fifties.
The man deserted the labels and traditional channels of music production for a long time to try to keep the greatest possible independence. For his latest album Standards, however, production rested in part on the label Tapete Records. It is interesting to note that in addition to Lloyd himself , another part of the production was also provided by his fans . They have had the opportunity and privilege to acquire Deluxe collector boxes containing the album itself but also outtakes , handwritten lyrics , and all this before the official release . This album marks a small break with his previous Broken Records , using a new recipe that mixes electric guitar and keyboard sound with a little less country . An album that hits if we judge by the very warm welcome that the music press gave her .
The evening at the Maroquinerie is organized in two parts , with a between – act twenty minutes to allow everyone to go to eat. Lloyd, with ease , came into the room through the same door as the public. He obviously greeted fans who lined up in tight rows in the same place as a Bieber groupies , missing, agitation and cries less. Despite a sold-out concert and a packed room , everyone, big or small, has managed to find a small area with a good view of the stage to enjoy the artist.
The first set about 50 minutes alternates rather old songs like Rattlesnakes that returns us a split second our high school years . The acoustic interpretation of this piece makes it even more beautiful, and shivers are soon to cross our body. The songs keep coming one after the other between – gently cut by some often funny comments Lloyd . This offers us a fun , finesse and humor tone, acquire latest album are calling it much better than just Rattlesnakes ! He even encourages us to discover the illegal downloading and only buy if we find it good! Lloyd has not provided merchandising for leather goods , evidence that does not try to force our hand !
After a short break and a glass of white wine later , the concert will always return with the same sweetness and a very present feeling. Comes a particularly funny when Lloyd remembers the making of the video for the song Butterfly which was held in Paris now. And Lloyd added: ” the worst day of my Entire Life” and about the director himself : ” I will never forgive him .” He continues with this piece in a particularly brilliant performance , even if ultimately the whole concert seemed excellent. He will be remembered especially the ballad It’s Late After the last album that is beautiful, powerful and catchy . Our regret is probably not heard Undressed remains one of our favorite pieces of Lloyd.
Photo by William Soragna.
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Publication: Street Generation
Publication date: 09/10/13